Encore une nouvelle saison, une parmi tant d'autres qui arriveronst!.. Nous sommes partis cette fois en Haute-Garonne pour une belle session urbex accompagnée de notre nouvelle équipe d'urbexeurs de Perpignan. Comptant plus de 30 000 abonnés YouTube, ils m'ont de ce fait permis d'accéder à de nouveaux abonnés. Cette saison sera la prochaine sur ma chaîne car cette sortie était plus mouvementée que la précédente. Mais revenons à notre sujet. Cette sortie dans la caserne aura était une de mes toutes premières casernes de pompier mais pas que, car oui elle fut rachetée peu de temps après sont abandon et repris par une société de fabrication de tenues militaires et de gendarmerie " Paul Boyé ".

Pour les bâtiments que nous avons visités, ils était régulièrement vides.. La cause la fuite de Paul Boyé reste un mystère car aucun article, ni même revue ou site, ne mentionne l'abandon de la base. La visite n'en est pas moins intéressante pour autant car la tour du château d'eau est vraiment impressionnante et encore plus avec la vue qu'offre la tour sur le village.

Son Histoire

Tout commence dans les années 1900 où une caserne fut construite pour les pompiers de la ville. Toute la base est constituée de plusieurs bâtiments ainsi qu'un immense château d'eau pour alimenter la caserne. Des milliers de missions ont été effectuées par les pompiers de cette zone et la plupart remporté par des combats au feu et au agressions que peut connaître l'immense ville à 1 heure de là. Ce n'est qu'en 2000 qu'une nouvelle caserne trouva une autre place, plus centrale de toutes les interventions, et  que l'ancienne caserne fut mise en vente.

En 2003 une grosse socièté leader mondial quitte la grande ville ou un des sièges y résidait. Les terrains de la grande ville partirent en fumée (l'usine fut partiellement détruite par l'explosion "AZF") qui obligea le personnel ainsi que l'entreprise elle-même à partir pour des meilleurs locaux.

UNE SOCIÉTÉ QUI A TRAVERSÉ LE TEMPS ET LES CRISES.

La mobilisation en 1914 de l'atelier de tailleur de Pierre Boyé pour réaliser les capotes bleu horizon marque le début d'une aventure industrielle consacrée à la fabrication d'uniformes et d'équipements de protection administratifs et militaires.

Les indissociables valeurs familiales et entrepreneuriales conduiront quatre générations à construire à travers le temps et les crises l'histoire et l'avenir de l'entreprise.

L'Isard, robuste, agile, résistant aux conditions extrêmes, emblème de la société, est choisi pour ses qualités et ses origines de la montagne pyrénéenne, berceau de la famille Boyé.

Paul Boyé a réalisé en 2002 un chiffre d'affaires de l'ordre de 25 M euros dont 30 % à l'export et un résultat en équilibre.Paul Boyé avait connu des difficultés en 2000 et 2001 suite à la perte de marchés avec l'armée et un nouvel actionnaire, le groupe belge Seynave Textile a acquis 50 % des parts ce qui a permis d'augmenter son capital de 1,83 M euros 

De fait, classée parmi les premiers fabricants européens d'uniformes, de tenues de combat et d'équipements de sécurité, elle se doit donc d'être là, présente sur ce premier Sofins, avec ses gilets pare-balles, ses combinaisons de pilote et tous ses équipements pour les forces spéciales. Et d'autant plus qu'elle est désormais leader mondial dans un domaine très pointu... puisqu'elle a remporté l'an passé les 129 millions de dollars que proposait le Pentagone à celui qui répondrait le mieux au redoutable cahier des charges concernant les futures tenues de protection nucléaire, biologique et chimique (NBC) de l'armée américaine, devenant ainsi le seul fournisseur étranger des États-Unis pour ce secteur très sensible, avec à la clé, des centaines de milliers d'équipements à livrer.

129 M$ soit 98 M€ sur quatre ans, «remporter cet appel d'offres nous aidera sans doute pour d'autres marchés internationaux» reconnaît Jacques Boyé, tandis que se présente déjà un autre client potentiel. «Oui, un bon salon» conclut-il.