Centre de Tir Crozas

Qualifions cette sortie de sportive !! Tout était contre nous pour cette exploration qui nous a donné peur, émotion et stress.. Pour cette explo, nous devions nous rendre dans un coin complètement perdu au milieu des chênes et bouleaux. Après une magnifique pluie bien chargée et drue. Nous avons pris la décision d'y aller, sans avoir la moindre idée des aventures que ce lieu nous réservait. Une fois garés, une salle des fêtes était sur le chemin, perdue elle aussi, et pourtant nous avons vu des personnes avec plusieurs chiens, nous sommes allés demander des renseignements, un homme très gentil nous explique pourquoi il était là, il y avait une formation pour des chiens pour l'aide aux personnes déficientes visuelles, puis part la suite l'homme nous a raconté son histoire qui nous a bien touchés, ces chiens représentaient tout pour lui.
Une fois après avoir laisser cet homme, nous sommes retournés à notre but premier, le cœur bien serré. Plus nous avancions, plus le sol était glissant et spongieux sous nos pas. Une fois arrivés devant, nous avons remarqué que la seule entrée était un mur de bois pourri et cerise sur le gâteau..... le tout recouvert de BARBELÉS. Après 15 minutes d’effort nous étions dedans.
Puis des chasseurs sont venu et comme par hasard, se sont arrêtés devant le centre de tir.. Je ne sais pas combien de temps nous avons attendu leur départ, mais ce fut long. La visite s'est très bien passée en dehors de la présence de nids de frelons asiatiques qui ont élu domicile dans les murs de bois.
Son Histoire
Créé en 1964, ce centre de tir construit en pleine forêt perdu sur des hauteurs, fut un des premier centre de tir associatif à voir le jour dans la région. A l'époque les amateurs d'armes venaient de très loin pour des leçons de tir ou simple plaisir, on y trouvait des stands allant à plus de 100 mètres. Le centre est construis en ligne de la plus grande à la plus petite. il y avait 3 stands de tir :
--> 100 mètres
--> 50 mètres
--> 25 mètres


Au fil des années la Gendarmerie fit la demande pour pouvoir avoir un stand de tir pour s'y s'entraîner, et c'est là que le centre de tir Crozas eut le privilège de pouvoir accueillir les gendarmes dans les années 2000. Le centre de tir avais élaboré un planning spécifique à leur entraînement, ils y avaient accès 24h/24h 7/7j.
Tous les mois, les militaires et gendarmes venaient s'entraîner dans ce sous-bois, au centre de tir Crozas. Ils partagent le centre de tir avec les policiers et les membres de la Société de tir. Ils sont près de 160 membres des forces de la Police nationale et de la Compagnie de gendarmerie à s'entraîner ici. La société de tir compte quant à elle quelque 238 adhérents.
Le centre de tir Crozas fut fermé l'été de l'année 2016, la municipalité ayant jugé, il y a plusieurs années déjà, qu'un centre de tir n'était plus compatible avec la nouvelle vocation de cet espace, un lieu dédié à la protection et à la découverte de la nature. Le ball-trap en avait déjà fait les frais. Un nouvel équipement devrait sortir de terre, sur un terrain de 5 500 m2, dont la Ville s'est portée acquéreur afin d'y implanter un nouveau stand de tir sur cibles, correspondant aux mêmes caractéristiques (pas de tir de 25, 50 et 100 mètres). L'investissement de la mairie est estimé à 183 000 euros, comprenant le terrain, les travaux de terrassement et la construction du bâtiment.

Il est prévu ensuite que la Société de Tir réalise elle-même les aménagements intérieurs et l'installation des pas de tir ainsi que celle des éléments de sécurité. La Ville s'engage alors à mettre le bâtiment à sa disposition pour une durée de 50 ans, à titre gracieux les trois premières années (afin de prendre en compte les aménagements qui seront financés par l'association), puis en contrepartie d'un loyer mensuel de 400 euros pour les vingt-cinq ans à venir, à compter de la 4e année).

Alain, le secrétaire de l'association, n'a jusqu'ici pas de dates à avancer pour un futur déménagement. « C'est la mairie qui gère le dossier. Nous nous sommes effectivement engagés pour financer les équipements, et nous investissons exclusivement pour nos adhérents. Le nouveau site devrait être mieux équipé, car fermé, et entraîner moins de nuisances. Maintenant, quand on voit que les gens ne supportent même plus le chant du coq le matin, on n'est pas à l'abri de surprises. »















